classement banque en ligne

le paysage bancaire français a vu l’émergence des banques en ligne et des néobanques. Ces nouvelles entités financières, mettant en avant la simplicité, l’efficacité et l’abordabilité, ont séduit un grand nombre de consommateurs. Le classement des meilleures banques en France en 2018 met en lumière les préférences des clients et les performances des établissements. Qu’il s’agisse du classement des banques en ligne, des meilleures banques en France ou des offres pour les interdits bancaires, ce panorama offre une vision globale du secteur. Dans cet article, nous nous intéresserons aux grands gagnants de l’année, aux critères ayant conduit à ce classement, et aux nouveaux entrants qui ont marqué l’année 2017.

top banque en ligne 2018

Le second semestre de l’année est bien entamée, et il est donc possible de procéder au classement des banques en France. ING Direct qui a ouvert la course l’année dernière maintiendra-t-elle sa place ou devra-t-elle la céder à une autre de ses consœurs en ligne ? Les néobanques qui ont fait récemment leur entrée sur le marché ont-elles réussi à se frayer un chemin parmi les leaders ? C’est ce dont il sera question dans cet article.

Quelle est la meilleure banque en France en 2018 ?

Commençons tout de suite par le top 5 du classement. La tendance de l’année dernière a été maintenue, car, pour cette année encore, les banques en ligne occupent les premiers rangs et ING Direct conserve la première place. Fortuneo arrive en seconde place et est suive de près par Monabanq. La quatrième place est décernée à Boursorama et, cette année, Orange Bank clôture le top 5.

Ci-après le top 10 des banques en France pour 2018 :

  1. ING Direct (élue meilleure banque 2018 et meilleure banque en ligne)
  2. Fortuneo
  3. Monabanq
  4. Boursorama Banque
  5. Orange Bank
  6. Eko
  7. Hello Bank!
  8. BforBank
  9. HSBC
  10. BNP Paribas

Qui sont les grands gagnants de cette année ?

Quelle banque choisir en 2018 ? Découvrez ci-dessous les leaders de cette année pour trouver réponse à cette question.

ING Direct : le top 1

Pour la seconde année consécutive, ING Direct maintient sa place de leader dans le secteur bancaire en France. Des améliorations ont été apportées à ses prestations et à ses services. Comme en 2017, ING Direct reste fidèle à son aspect low-cost : 0 frais de tenue de compte, aucune cotisation pour la carte bancaire, sans parler de sa Gold MasterCard qui demeure la plus accessible pour le public des cartes haut de gammes.

Cette Gold MasterCard est accessible pour ceux qui reçoivent un salaire mensuel minimum de 1200 euros. Après la souscription, la carte reste gratuite pour ceux qui ont un dépôt minimum de 5000 euros sur leurs comptes courants (ou le livret ING Direct) ou ceux qui effectuent un versement mensuel de 1200 euros. Pour chaque mois où aucune de ces conditions n’a pas été honorée, la carte coûtera 5 euros à son titulaire. A priori, ces conditions n’ont pas empêché les clients d’ING Direct à la choisir comme leur banque principale.

Si la banque a pu maintenir sa place cette année, c’est en grande partie grâce aux améliorations apportées à sa Gold Mastercard, qui en plus du design renouvelé, permet :

  • De payer sans contact pour les sommes en dessous de 30 euros (à désactiver à tout moment depuis l’espace client) ;
  • De personnaliser le code secret ;
  • D’afficher en temps réel les opérations effectuées ;
  • De changer temporairement les plafonds à partir de l’espace client ;

Fortuneo

Il s’en est fallu de peu pour que Fortuneo arrive au top du classement. Si les coûts de ses services et ses prestations sont pratiquement similaires à ceux d’ING Direct, le classement s’est joué sur la carte bancaire. En effet, il faut un salaire minimum de 1800 euros pour obtenir la Gold Master Card chez Fortuneo, car avec 1200 euros, les clients n’ont droit qu’à une simple MasterCard.

Cependant, la banque possède deux atouts non négligeables, inédits à l’enseigne : la carte bancaire virtuelle totalement gratuite associée à un code unique valable temporairement pour des transactions en ligne plus sécurisées, et l’Apple Pay, un service de paiement accessible depuis un mobile.

Monabanq

Malgré la qualité de ses offres, Monabanq n’a pas pu atteindre le top du classement, principalement, à cause de son prix plus élevé. Néanmoins, elles possèdent de bonnes perspectives qui l’ont conduite à la troisième place.

Même si Monabanq est payante, le coût annuel reste plafonné à 24 euros par an, sans condition de revenus et quelle que soit la nature de la carte bancaire. Il faut, cependant, garder en tête que les transactions sont facturées sur la base de commissions.

Bien qu’elle n’ait pas réussi à prendre la première place cette année, Monabanq reste la seule à permettre quelques opérations auprès des DAB CIC, le tout sans condition de revenus. La création toute récente du compte auto-entrepreneur a également joué en faveur de Monabanq pour ce classement.

Les critères d’évaluation utilisés cette année

Pour établir ce classement annuel, plusieurs paramètres, outre l’aspect financier, ont été pris en compte. En effet, la considération de ces différents points est nécessaire pour établir un classement objectif et fidèle à la réalité.

Le coût

Dans un contexte où les banques traditionnelles augmentent les coûts de leurs offres, il a fallu que la meilleure banque propose un prix des plus abordables. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut qu’elle soit totalement gratuite, mais le prix reste un critère déterminant dans l’élaboration de ce classement. Par conséquent, les établissements classiques dont le coût est particulièrement élevé, tels que la Société Générale, BNP Paribas, Crédit Mutuel et Crédit Agricole, se trouvent à la queue du classement.

Dans le secteur bancaire en France, les banques en ligne restent quasiment les seules à proposer des frais abordables (même avec les commissions de transaction, les coûts restent inférieurs à ceux des établissements classiques). Il s’agit, entre autres, du cas d’ING Direct, Fortuneo, Boursorama Banque, BforBank et Orange Bank. Par contre, chez Eko et Monabanq les frais sont plus élevés, mais demeurent quand même dans la limite de l’abordable. On comprend ainsi facilement pourquoi une banque en ligne est arrivée au top de ce classement.

L’accessibilité

Le second critère pris en compte, c’est l’accessibilité. En effet, proposer des services gratuits avec des conditions difficiles à remplir pour le grand public ne serait aucunement bénéfique. Sur ce point, la plupart des banques en ligne demandent, en moyenne, un revenu mensuel de 1000 euros pour une carte bancaire classique et 1800 euros pour une carte haut de gamme.

Parmi toutes les banques en ligne, Hello Bank et Boursorama restent les plus accessibles. Elles proposent une carte Visa Classic à partir de 1000 euros de revenus. ING Direct les succède avec 1200 euros pour l’obtention d’une Gold MasterCard, suivie de près par Fortuneo qui propose une MasterCard pour le même revenu. BforBank clôture le classement des banques en ligne avec une condition de revenus de 1600 euros.

Il convient de noter qu’Eko et Monabanq n’exigent aucune condition de revenus, mais facturent cependant des commissions sur transaction et demandent un frais annuel de 24 euros.

La qualité des offres

Outre le prix et l’accessibilité, les banques en ligne se sont départagées sur la base de leurs offres. Pour déterminer la gagnante, une attention particulière a été accordée aux services proposés.

Dans la foulée, ING Direct s’est tout de suite démarquée grâce à sa nouvelle carte bancaire. Elle gagne également un bon point avec la création d’un crédit immobilier et d’un livret Epargne Orange enfant en 2017. Tous ces atouts ont permis à la banque de maintenir sa place à la tête du classement. Toutefois, Fortuneo, lui, emboite sérieusement le pas en étant la seule banque en ligne à disposer une carte bancaire virtuelle totalement gratuite et un paiement Apple Pay (depuis un mobile).

L’accompagnement des clients

La qualité du service est le dernier paramètre analysé pour déterminer la meilleure banque de 2018. En ce sens, plusieurs profils ont été pris en compte : la réactivité des conseillers (téléphoniques surtout), la pertinence des accompagnements, la flexibilité des horaires de communication et les appréciations des clients collectés depuis Capitaine Banque.

En matière de service client, ING Direct, Fortuneo et Monabanq se retrouvent avec plusieurs avis positifs qui les ont boostés aux premiers rangs. De son côté, Boursorama a encore un long chemin à accomplir pour parfaire l’accompagnement de ses clients qui se plaignent de la qualité du service.

Focus sur ces nouvelles banques qui ont débarqué en 2017

L’année 2017 a été particulièrement riche en émergences de nouvelles banques qui se sont démenées pour figurer dans le classement. Bien qu’elles aient été devancées par les banques lignes, les innovations qu’elles apportent dans le secteur bancaire méritent une attention.

Orange Bank

Parmi les nouveaux venus du marché, Orange Bank se taille une place dans le top 5 du classement (5e place). À maintes reprises, son lancement, qui a finalement eu lieu en novembre 2017, a été retardé par des réajustements. Même si elle n’impose aucune condition de revenus et reste gratuite, sa principale faille réside dans le fait que les clients doivent procéder au minimum à trois transactions mensuelles, au risque de payer 5 euros par mois pour une carte Visa Classic. De même, les clients ne peuvent y souscrire un compte principal dans la mesure où la banque ne propose ni de compte joint ni de Visa Premier ni d’assurance-vie.

Eko

Commercialisée par Crédit Agricole, la principale vocation d’Eko consiste à tempérer l’élan d’Orange Bank. Dans cette optique, elle a été lancée à peine quelques semaines après Orange Bank et tire l’un de ses principaux atouts dans son profil hybride. En effet, Eko est à la fois une banque en ligne selon le sens pratique du terme et aussi un établissement traditionnel où les clients peuvent s’entretenir directement avec des conseillers dans les agences. Cependant, comme avec Orange Bank, Eko n’inclut pas les comptes joints dans ses offres et n’autorise aucun découvert.

C-zam

Affiliée à Carrefour Banque, C-zam mise sur un concept très atypique : le compte sans banque. À vrai dire, l’enseigne ne possède pas le statut d’établissement bancaire et s’adresse en particulier à ceux qui souhaitent ouvrir un compte secondaire. Pas de chéquier ni de découvert ou encore moins de compte joint, la carte se limite au solde.

C-zam y puise cependant son principal avantage, car il permet à tout un chacun d’y souscrire, que l’on soit en interdit bancaire ou non et quel que soit le montant du revenu. Parce que chaque client dispose d’un RIB nominatif chez C-zam, il peut utiliser son compte pour différentes transactions, pour les virements de salaire et de pension.

N26

N26 place ses services entre ceux de C-zam et des banques en ligne. Jouissant du statut d’établissement bancaire, elle ne dispose pas pour autant de chéquier et n’autorise pas le découvert. Puisqu’il s’agit d’une enseigne allemande, le RIB est allemand ; ce qui, parfois, peut causer certaines difficultés. Mais, comme C-zam, N26 demeure un établissement gratuit, accessible à tous et qui n’exige aucune condition de revenus. Si les interdits bancaires peuvent y souscrire, ils doivent néanmoins effectuer 9 transactions par mois au risque de payer une cotisation mensuelle de 2,90 euros.

Conclusion:

Le paysage bancaire français est en pleine mutation. La dominance des banques en ligne, comme ING Direct, Fortuneo et Monabanq, est un signe clair que les consommateurs sont à la recherche de flexibilité, de coûts réduits et d’une meilleure expérience client. Les critères d’évaluation montrent que le coût, l’accessibilité, la qualité des offres et l’accompagnement des clients sont primordiaux pour les usagers. Par ailleurs, l’arrivée de nouveaux acteurs tels qu’Orange Bank, Eko, C-zam et N26 en 2017 démontre que le secteur est dynamique et prêt à accueillir des innovations. En somme, cette analyse offre des perspectives enthousiasmantes pour le futur du secteur bancaire en France, avec des consommateurs de plus en plus exigeants et des institutions financières prêtes à relever le défi.

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